C. , Pour combattre l'islamo-fascisme, l'unité doit être notre force ? », citant les déclarations du premier ministre sur RTL : « ? Pour combattre l'islamo-fascisme, l'unité doit être notre force. Il ne faut céder ni à la peur, ni à la division ?, a plaidé sur RTL Manuel Valls. ? Il faut une rupture dans la gestion de l'islam de France. Et tous les imams devraient être formés en France ?, a poursuivi le Premier ministre, précisant que les ministres de l'Intérieur et de l'Éducation, Bernard Cazeneuve et Najat Vallaud-Belkacem travaillaient en ce moment sur la question. » Christian Estrosi, député et maire de Nice, dans sa version en ligne du 16 février 2015 (lejdd.fr) titrait : « Manuel Valls : ?

M. Crapez, Un spécialiste de l'extrême-droite lui dénie toute scientificité, en arguant qu'il a été forgé non par des universitaires, mais par des journalistes comme le britannique Christopher Hitchens. C'est faux. Le terme a été successivement employé par le sociologue Maxime Rodinson, par les historiens Malise Ruthven et Richard Pipes

Y. Camus, pour lui poser la question du sens de ce « néologisme controversé » et pour lequel « Il y a des termes qui peuvent paraître appropriés dans le langage politique mais qui scientifiquement le sont beaucoup moins. » 9 Le Point s'interrogeait sur la « valeur scientifique du mot », et donnait également la parole à Jean-Yves Camus, pour qu'il « dissèque ce vocabulaire dont on n'a pas fini de parler ». 10 Celui-ci déclarait encore : « (?) d'un point de vue scientifique, le terme a peu de validité. Mais Manuel Valls n'était pas dans un colloque universitaire. » Il y a en effet glose et glose, et même inter-glose. Le texte de la glose doit alors être plongé dans la discursivité de l'activité énonciative pour en saisir le sens et les enjeux. Ce n'est pas quitter la théorie de l'énonciation pour autant, qui se pose des problèmes de signification en s'intéressant à l'interprétation assignée par des énonciateurs à des énoncés, en situation, et où interviennent, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) et directeur de l'Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès (ORAP), 1971.

, Mais il convient alors de compléter l'examen des formes signifiantes et de l'activité de représentation et d'interprétation des sujets par une enquête sur la circulation des énoncés et l'institution discursive

?. ?-l'idéologie-communiste and . Le-tunisien, Mezri Haddad s'inspire de la notion aronienne de religion séculière. L'on est donc fondé à vouloir s'en saisir dans une optique méticuleuse

«. Peut-on-parler-d'?-islamo-fascisme-?-comme-l'a-fait, M. Valls, ?. , and E. Ligne,

. «-que-veut-dire-le-terme-'islamo-fascisme, Pour la première fois, un responsable politique de premier plan a employé cette expression controversée. Le chercheur Jean-Yves Camus en explique la valeur, vol.16, p.38

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