, pour lui poser la question du sens de ce « néologisme controversé » et pour lequel « Il y a des termes qui peuvent paraître appropriés dans le langage politique mais qui scientifiquement le sont beaucoup moins. » 9 Le Point s'interrogeait sur la « valeur scientifique du mot », et donnait également la parole à Jean-Yves Camus, pour qu'il « dissèque ce vocabulaire dont on n'a pas fini de parler ». 10 Celui-ci déclarait encore : « (?) d'un point de vue scientifique, internationales et stratégiques (IRIS) et directeur de l'Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès (ORAP)

, Ce n'est pas quitter la théorie de l'énonciation pour autant, qui se pose des problèmes de signification en s'intéressant à l'interprétation assignée par des énonciateurs à des énoncés, en situation, et où interviennent, Le texte de la glose doit alors être plongé dans la discursivité de l'activité énonciative pour en saisir le sens et les enjeux, 1971.

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M. Crapez, Un spécialiste de l'extrême-droite lui dénie toute scientificité, en arguant qu'il a été forgé non par des universitaires, mais par des journalistes comme le britannique Christopher Hitchens. C'est faux

. Le-terme-a-Été-successivement-employé-par-le-sociologue-maxime-rodinson, par les historiens Malise Ruthven et Richard Pipes, ainsi que dans un mémoire de philosophie sur « L'idéologie communiste et l'islamisme », où le Tunisien Mezri Haddad s'inspire de la notion aronienne de religion séculière. L'on est donc fondé à vouloir s'en saisir dans une optique méticuleuse

«. Peut-on-parler-d, islamo-fascisme" comme l'a fait Manuel Valls ?

«. Que-veut-dire-le-terme, islamo-fascisme" ? Pour la première fois, un responsable politique de premier plan a employé cette expression controversée. Le chercheur Jean-Yves Camus en explique la valeur, vol.16, p.38

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