, Fondamenta dei vetrai. Lavoro, tecnologia e mercato a Venezia tra Sei e Settecento, 1983.
Les chemins de verre. Les migrations des verriers d'Altare et de Venise, XVIe-XIXe siècles, 2009. ,
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00754985
, La saison peut être fort variable cf. Corine Maitte, « Le temps de travail dans les verreries anciennes, Genèses, vol.85, pp.27-49, 2011.
Maestri e garzoni nella sociétà genovese fra XV e XVI secolo, cit, p.74 ,
, Andrea Caracausi, « The price of an apprentice : contracts and trials in the woollen industry in sixteenth century Italy », Mélanges de l'École française de Rome -Italie et Méditerranée modernes et contemporaines, pp.128-129, 2016.
, , p.78
, Notarile antico, Panello, 1590. Garzoni
, Apprendistato e formazione tra Venezia e l'Europa in età moderna ont jusqu'à présent poussé à y reconnaître un contrat apprentissage
, il n'est pas ? Le second est également stipulé en 1590 : Antonio Bormiolo q Gasparre d'Altare place son frère Giuseppe avec Ambogio Bormiolo, procurateur de Giuseppe q Alexandro Bormiolo et de Iacopo (et autres) Saroldi, présentement à Lyon ; le contrat engage les parties pour quatre ans 61 . Cette fois, il est indiqué que Ambrogio devra, non seulement tenir Antonio en son domicile, le vêtir (more solito garzonos
, Cette fois l'enseignement est bien précisé, mais le travail aussi. Le terme barré de garzonos peut faire penser qu'il s'agit là d'un « grand garçon » et non d'un petit. Le troisième exemple est celui par lequel Bernardina, veuve de Francesco Marrazani, place, en 1592, son fils auprès de Michele Marino d'Altare, habitant alors à Vercelli. 62 Le contrat prévoit un engagement de six ans pendant lequel Michele promet d'enseigner l'art du verre à Francesco et de lui donner, en plus du vivre et du vêtement, deux écus d'or « pro sua mercede et salario ». Tous sont donc, en plus d'être vêtus et logés, payés : ils travaillent et on leur enseigne ; le temps (entre trois et six ans) et la rétribution sont néanmoins très variables (de 3 écus d'or par an à 1/3 d'écus par an), sans que l'on sache pourquoi. Parce que certains ne font que travailler sans qu'on leur enseigne ? L'hypothèse est sans réponse. Reste à signaler la similitude entre le cas des « étrangers » à Altare, ceux qui ne seraient pas nés dans la communauté, il lui versera en outre à la fin des quatre ans quatre écus d'or (soit bien moins que les quinze du contrat précédent) ; le temps éventuellement perdu sera récupéré en fin de contrat
,
, , pp.19-1592
,
, L'emploi massif des jeunes continue dans les verreries au XIX e et XX e siècle : on trouve notamment une dénonciation de ce « nouvel esclavage » des petits Italiens en France par Paulucci di Calboli, Lacrime e sorrisi dell'emigrazione italiana, 1996.