J. Lacouture, Malraux : une vie dans le siècle, op. cit, pp.71-72

R. Stéphane, Fin d'une jeunesse re éd, p.86, 1954.

C. Mauriac, Et comme l'espérance est violente (Le Temps immobile, t. III), pp.214-235, 1976.

R. Stéphane, André Malraux : entretiens et précisions, p.100, 1984.

. Bien-que-le-successeur-du-général-de, Gaulle ne soit jamais cité dans les Antimémoires ? où Malraux affirme à la fois sa virtuosité et sa stature d'homme d'État, tout en clamant son mépris pour les politiciens ?, sa rivalité avec l'antimémorialiste contribue à construire la poétique antimémoriale

C. Mauriac, Et comme l'espérance est violente, op. cit, pp.158-159

. La-lettre-du-général-de-gaulle-adressée-au-président-chinois, Liou Shao-shi, « est datée du 22 juillet 1965, soit du jour-même où le maréchal Chen-yi recevait Malraux. [?] La " mission " du ministre a été imaginée bien après son départ pour une croisière de détente, p.1212

A. Malraux and P. Choisies, expert en manipulation d'armes diverses [?] n'avait jamais laissé de me divertir. Car imaginer Malraux, ne serait-ce que démontant et graissant un Colt 45, un Bren ou une Thompson, et même une rudimentaire Sten, sous ses chaînes nains de Corrèze, ne pouvait qu'être plaisant, lui qui, tout le prouvait, 41 « [?] il limite son adhésion à la révolution et non à l'ordre qu'elle prétendra instaurer, p.238, 1955.

A. Malraux and . Antimémoires, n'était pas particulièrement doué pour la mécanique Démonter la vis du réservoir à essence de son briquet dépassait déjà, et de loin, ses capacités en bricolage. [?] Mais cet intérêt, outre qu'il ressortissait à l'apanage traditionnel de la virilité, p.315

R. P. Désillusion-Électorale-du and . La-jeune-femme-part-couvrir-la-guerre-coloniale-en-indochine-en-tant-que-journaliste, Si l'ancien chef de la Brigade Alsace-Lorraine la recommande au général de Lattre de Tassigny, elle regrette qu'il ne l'ait pas introduite « auprès de ses anciens compagnons de route indochinois 62 » mais elle s'explique assez bien cette réserve qui vise à préserver le mythe tout comme le font les silences des Antimémoires : Néanmoins, me donner leur contact n'eût-ce pas été me fournir une clef de la poterne de l'enceinte fortifiée édifiée à coups de silences, de mensonges, de fausses pistes ménagées, de vérités tronquées, d'à-peu-près qu'il n'avait cessé d'élever, dès sa jeunesse

L. De-tous and . Témoins, Brigitte Friang est la seule à ne pas s'arrêter à la fascination de Malraux pour le général de Gaulle, que tous ont observée, Si Roger Stéphane la compare à celle de Stendhal pour Napoléon, Claude Mauriac y voit une mystique commune à tous les gaullistes

E. Malraux, . Moi, and . Malraux, les vrais gaullistes : ce secret Incompréhensible pour ceux qui ne sont pas entrés, en ces heures historiques, dans cette fascination, qui n'ont point participé à cette communion, qui n'ont pas retrouvé ce vieux secret oublié, celui de la chevalerie

B. Friang, Tous, tant que nous étions ? et moi la première ? brûlions d'admiration pour le général de Gaulle 65 » ? mais elle ne s'est jamais oubliée au point de se montrer servile, ce qu'elle regrette devoir reprocher à Malraux : L'un des sujets de nos préoccupations ou plutôt, de notre étonnement, dans le service, était l'espèce de révérence confite, quasi agenouillée que nourrissait Malraux pour le général de Gaulle, Je siffle et tu accours », ainsi voyions-nous, à peine caricaturée

. Extrêmement-déçue-par-ce-renoncement, moment d'expliquer l'aveuglement et les contradictions de Malraux sur la guerre d'Algérie. Le biographe avançait la méconnaissance et le désintérêt du ministre à l'égard de la civilisation musulmane ainsi que sa volonté de garder son poste 67 mais Friang affirme que c'est son adoration pour le Général qui lui a fait défendre avec la même vigueur l'Algérie française puis l'indépendance algérienne devant les chefs d'État étrangers : En réalité, il était ébloui

C. Mauriac, Et comme l'espérance est violente, op. cit, p.164

. Voir-jean-lacouture, Malraux : une vie dans le siècle, op. cit, p.377

. Gaulle, fussent-elles évolutives comme elles le furent sur l'Algérie. Ainsi a-t-il suivi pas à pas, et encensé, le nez sur la trace