, Cité par Romain Gary, « L'homme qui connut la solitude pour sauver la France », in Ode à l'homme qui fut la France, op. cit., p. 24. [Romain Gary, « The man who stayed lonely to save France », Life Magazine, 8 décembre 1958]. 13 Marcel Detienne, Où est le mystère de l'identité nationale ?, pp.16-31, 2000.
, crois même que ma voix changea et qu'un fort accent russe se fit clairement entendre alors que ma mère évoquait « la Patrie immortelle » [?] en vérité, ce n'était pas moi qui errais ainsi d'avion en avion, mais une vieille dame résolue, vêtue de gris, la canne à la main et une gauloise aux lèvres, p.45
, ne se superposent pas à celles de Romain, comme dans l'épisode où elles accompagnent l'appel du général de Gaulle. Elles s'y substituent. Gagné par les accès de patriotisme maternels, Gary se décrit comme possédé par sa mère : Jamais sa présence ne fut plus réelle pour moi, plus physique, que pendant ces longues heures passées à errer sans but à travers la Médina de Meknès, p.48
, elle n'a jamais su que Romain avait accompli son programme. Dans le texte cependant, Gary feint d'apprendre ce décès lors de son retour à Nice après la guerre, p.41, 1941.
, Ode à l'homme qui fut la France L'aviateur enterré ou la démythification de l'image de l'aviateur dans l'oeuvre de Romain Gary, Julien Roumette Littératures, n° 56, « Romain Gary : l'ombre de l'histoire, pp.79-91, 1960.
, Romain Gary : l'ombre de l'histoire », Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, Littératures, n° 56 Julien Roumette (dir.), Littératures, n° 56, « Romain Gary : l'ombre de l'histoire, pp.109-124, 2006.
, Où est le mystère de l'identité nationale ?, 2008.
, Les lieux de mémoire, t. III, création des identités nationales, pp.3677-3710, 1997.
, Émile Ajar. Légendes du je : récits, romans, op. cit, p.265