, ressemblance?) une lubie : penser ses images impose de remonter plus loin que l'homme. Et ce mystère, qui finira par aboutir en cinéma
,
Questions d'art paléolithique, p.36, 1999. ,
, , p.35
,
Le Temps dont je suis l'hypothèse, p.9, 2012. ,
Questions d'art paléolithique, p.24 ,
,
,
,
II. La mémoire et les rythmes, Albin Michel, coll. « Sciences, 1964. ,
Questions d'art paléolithique, p.171 ,
, , p.43
Questions d'art paléolithique, p.51 ,
, , p.168
, Cahiers du cinéma/Gallimard, p.18, 1980.
, L'expression est empruntée à Béla Balázs. Cette référence, complexe, mériterait un développement à part
, mouvement des images, à la centrifugeuse cosmogone des atomes dans le poème Eurêka de Poe, dont le paradigme « romantique » et la rêverie spéculative ouvrent la voie au cinéma -et le siècle en général, dont toute l'affaire romanesque, historique, scientifique? aura été le temps : « Les hommes subitement voient autre chose : ils écrivent pour la première fois leurs rêves » (Le Temps dont je suis l'innocence, op. cit., p. 69) comme « principe d'instabilité des figures, p.56, 1997.
729) -poserait le modèle universel des puissances accélératrices et particulaires (grain, poussière?) qui seront celles des images du cinéma : « Étrange spectacle qui pense l'univers comme l'avenir des ruines, son mouvement comme l'écroulement des pierres, mais ses atomes comme des enfants perdus cherchant leur père, c'est-à-dire la cause qui les ferait disparaître et dont leur fuite éperdue en tout sens est la nostalgie ; et ce retour accomplit la consommation du temps, la fin du monde, Eurêka -où l'électricité joue un rôle primordial : « La somme d'électricité développée par le contact de deux corps est proportionnée à la différence entre les sommes respectives d'atomes dont les corps sont composés, p.59, 1961. ,
, , p.101
Du monde et du mouvement des images, op. cit, p.10 ,
, Images mobiles. Récits, visages, flocons, p.142, 1999.
, , p.18
Images mobiles, p.142 ,
, , p.101
Images mobiles, p.142 ,
Le mouvement étant par essence irréductible à l'instantanéité, il faut, pour en obtenir une expression qui ne soit pas celle d'un corps arrêté dans sa course, le dissocier de ce corps qu'il traverse, qui le porte et auquel il ne s'identifie pas. Marey envisage le mouvement dans sa texture partir d'un ensemble de formules visuelles qui ne présupposent pas la figurabilité, Dès Étienne-Jules Marey : «, p.55, 2006. ,
, , p.145
Images mobiles, p.144 ,
Du monde et du mouvement des images, op. cit, p.21 ,
,
Temps dont je suis l'hypothèse, op. cit, p.11 ,
, Cinématographies. Objets périphériques et mouvements annexes, P.O.L, p.13, 1998.
Images mobiles, p.147 ,
, , p.18
, , p.10
Temps dont je suis l'hypothèse, op. cit, p.115 ,
, , p.208
, « Il n'y a pas la vie d'abord présente qui viendrait ensuite à se protéger, à s'ajourner, à se réserver dans la différance. Celle-ci constitue l'essence de la vie. » Schefer n'aura pas accommodé la psychanalyse en ses fictions. L'après-coup schéférien n'a rien à voir avec la différance derridienne, On ne le confondra pas avec l'après-coup (Nachträligkeit) et le retardement (Verspätung) propres au fonctionnement de l'inconscient freudien qui ignore le temps, p.302, 1979.
, , p.224
Essai sur les données immédiates de la conscience ,
si toutefois des intensités pouvaient s'appeler des grandeurs ; à vrai dire, ce n'est pas une quantité, et dès qu'on essaie de la mesurer, on lui substitue inconsciemment de l'espace. » Outre les pages suivantes de l'Essai (p. 82-88), et tout le chapitre II en général, on lira également sur ce sujet -critique des paradoxes éléates de Zénon et de la conception scientifique du temps (dans les deux cas, l'intelligence, seulement à l'aise dans l'espace -analyse, classement, etc. -y fonctionne comme en régime usuel : posant artificiellement des immobilités, c'est-à-dire des arrêts, des juxtapositions, pour garantir l'action ou la pensée ; se tenant ainsi toujours en extériorité à l'invention de la durée intime et de « l'élan vital » : continus et irréversibles) -H. Bergson, La Pensée et le mouvant, « La perception du changement », éd. Fr. Worms, PUF, coll. « Quadrige, 79 : « La vraie durée, celle que la conscience perçoit, devrait donc être rangée parmi les grandeurs dites intensives, pp.169-170, 2009. ,
, , pp.335-343, 2009.
, Être et Temps, § 68, trad. Emmanuel Martineau, Authentica, p.244, 1985.
, , p.170
, , p.178
Le cinéma et les films que je ne cesse d'aller voir m'infligent ce supplément de conviction : que je suis une fatalité. » P. 171 : « Il fallut donc, par la même fatalité qui laissait le monde intouché, que ces images se fussent enfermées en nous avec leur substance et leurs qualités sauvegardées, à la manière d'un crime dont nous eussions été en même temps les témoins silencieux, les acteurs, les objets, c'est-à-dire toute la durée, vol.153, p.177 ,
Mais n'est-ce pas oublier l'importance des effets statiques dans l'élaboration de la pensée ? ,
, , pp.215-216
Du monde et du mouvement des images, p.67 ,
Images mobiles, p.175 ,
Un bon livre, pour laisser être la vérité en son aberration, serait un livre où le temps linguistique (celui dans lequel se développe la signification, celui de la lecture) serait lui-même déconstruit ; ? le lecteur pourrait le prendre n'importe où et dans n'importe quel ordre, un livre à brouter, p.18, 1971. ,
, , p.22
De quel tremblement de terre?, p.61 ,
, , p.149
, mais comme le spectacle de notre planète tel qu'aucun homme jamais n'a pu le voir, presque entièrement recouverte par les eaux, et où la vie n'était encore au mieux qu'aquatique. Les pages de Schefer sur l'océan ou la vie aquatique (poissons, amibes, etc.) ont toujours déployé pour moi leur mémoire d'une de mes lectures de jeunesse : Les Déportés du Cambrien de Robert Silverberg, trad. Guy Abadia, Laffont, coll. « Ailleurs et Demain, L'océan ici ou ailleurs souvent évoqué (j'y reviendrai), que je vois, non pas comme l'océan de notre temps, p.191, 1978.
, , p.4, 1999.
, , p.132
Temps dont je suis l'hypothèse, op. cit, pp.27-28 ,
De quel tremblement de terre?, p.16 ,
Le Temps dont je suis l'hypothèse, op. cit, pp.100-101 ,
, , p.21, 1998.
, , p.43, 1997.
On pense à Stan Brakhage (closed-eye vision) ou à Merleau-Ponty, « Un certain rouge, c'est aussi un fossile ramené du fond des mondes imaginaires, vol.175, p.45, 1979. ,
Temps dont je suis l'hypothèse, op. cit, p.16 ,
Allusion ici encore à l'enfance de la Terre, pp.16-17 ,
, les ruissellements ne constituent pas seulement une condition du milieu conservatoire mais semblent une donnée (scénographique, culturelle), en tout cas rituelle -elle règle une périodicité de rafraîchissement des figures -ou cultuelle très importante ; je songe, par exemple, aux deux gravures de saumon sur le sol sableux de Niaux, aux poissons gravés dans une galerie du Portel et placés dans la ligne d'un cours d'eau tari (était-il, à tel moment, évoqué ou réel ?). La grotte apparaît du même coup comme réseau hydrographique maintenu en semi-activité : ruissellements, formation de lacs saisonniers ou permanents (Niaux), rivière à niveau variable (Montespan), p.100
De quel tremblement de terre?, p.105 ,
, LA FURIA UMANA is an online multilingual quarterly of theory and history of cinema fire, daydreams, and dri!s
, , p.50
, « Les femmes dont nous visitons l'intérieur
, non seulement contiennent et font des corps (en particulier nous-mêmes, à la différence de tous les animaux qui ne gardent pas notre mémoire), elles font, littéralement, de la couleur (du rouge) » (Schefer, Questions d'art paléolithique, p.27
est-ce donc qui est rouge ? Ce qui est peint en rouge » (Schefer, Question de style, p.36 ,
, Je me permets de renvoyer à mon dernier ouvrage en date Brian De Palma. Épanchements : sang, perception, théorie, L'Harmattan, coll. « Esthétiques, 2013.
, Ce qui légitime une interprétation est aussi cette part de fiction qui s'y introduit à travers nous ; et, peut-être, quoi que nous en ayons » (Schefer, Question de style, p.10